Nest: le thermostat connecté de 3e génération prend l’eau

L’hiver sera chaud. A l’approche des premiers froids de l’hiver et de la conférence sur le climat COP 21, les fabricants de thermostats connectés affûtent leurs arguments. Leader du secteur avec le français Netatmo, Nest lance ce mardi la nouvelle génération de son thermostat intelligent. La firme californienne, rachetée par Google 3,2 milliards de dollars il y a à peine 2 ans, dévoile donc la 3e génération de son thermostat. Moins épais, offrant un écran plus large et avec une meilleure résolution, l’appareil est toujours aussi engageant avec sa molette métallique servant à parcourir et valider ses fonctions. Rien à voir avec les thermostats en plastique moches qui décorent la plupart de nos intérieurs… Si on peut le fixer au mur, il se dote également d’une petite base d’accueil optionnelle (vendue 35 euros) pour former un attelage qui ne dénotera pas au salon.

Régulation autonome ou depuis un smartphone

Mais les nouveautés ne sont pas qu’esthétiques. Le thermostat dispose désormais d’un capteur de mouvement qui déclenche un affichage. Concrètement, il peut ainsi rappeler la température ambiante mais aussi afficher l’heure lorsque l’on passe à sa proximité. Plus pertinent si l’on souhaite à économiser de l’énergie : le nouveau Nest peut désormais prendre le contrôle sur le ballon d’eau chaude du foyer. Il le régulera seul (en le mettant en veille après 48 d’absence, par exemple), mais on pourra aussi le piloter depuis son smartphone en le programmant jour par jour (idéal pour une maison de campagne !) ou en le boostant si des amis s’invitent à l’improviste pour le week-end. Plus de risque de finir une douche sous l’eau froide… Enfin, le nouveau thermostat Nest supporte ce que l’on appelle la « modulation avancée », soit la capacité de certaines chaudières à optimiser les unités de gaz brûlées en montant en puissance progressivement pour atteindre la température chose à une heure donnée.

Un réseau d’installateurs élargi

Vendu 249 euros, le nouveau thermostat Nest est 30 euros plus cher que son grand frère, qui l’on peut encore se procurer jusqu’à épuisement des stocks. « La faute à la parité de l’euro avec le dollar », s’excuse le constructeur qui préconise toujours le recours à un installateur pour les personnes désireuses de s’équiper. Ce que proposent Darty ou Boulanger. Mais aussi et désormais Engie, dont Nest vient de devenir partenaire.