Intel Basis Peak : la mesure de soi tout automatique

L’offre en matière de montres de sport connectées est aujourd’hui abondante. Certaines marques parviennent tout de même à se distinguer, comme Basis – rachetée par Intel en 2014 – avec sa montre Basis Peak. Comment ? En mettant l’accent sur le suivi du sommeil, et le paquet sur les capteurs.

Présentation de la montre

Sortie il y a un an outre-Atlantique, la Basis Peak n’a été officialisée en Europe que lors de l’IFA en septembre 2015. En apparence, la montre suit plutôt les codes du classique. Disons qu’avec son boîtier en aluminium (naturel ou noir) et son bracelet en caoutchouc imitant des motifs de cuir (blanc), ou de carbone (noir), elle fait moins sport que les modèles racés de Polar, TomTom, ou encore, Garmin. D’ailleurs, elle est beaucoup moins orientée « sport » que ces derniers, et plus « bien-être ». Le design fait sérieux, mais il n’est pas banal pour autant : le cadre plus large que haut surprend. Pour ceux qui ont un petit poignet, ce n’est pas plus mal.

Le degré de finition est également plus élevé que la moyenne : outre l’aluminium, que le constructeur garantit de qualité aéronautique (résistant aux rayures, aux entailles et à la corrosion), la Basis Peak dispose d’une lunette en acier inoxydable pour protéger l’écran tactile monochrome, lui-même recouvert de Gorilla Glass 3. Le dos est composé d’un plastique à renfort de verre (alliage de résine et fibre de verre, résistant et léger), le tout est étanche à 50 mètres (ou 5 ATM).

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Quant au bracelet en caoutchouc, les lanières sont dites « respirantes » et conçues dans un matériau qui résiste aux taches. Le temps nous dira ce qu’il en est mais jusqu’ici, et après plus de dix jours de port ininterrompu, rien à signaler. Dans l’ensemble, et même si la description laudative que fait Basis peut sembler suspecte, il faut reconnaître que la montre inspire confiance et donne un vrai sentiment de qualité.

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Au dos de la Basis Peak, on distingue une partie des capteurs embarqués : le principal, optique, qui sert à la mesure du rythme cardiaque, mais aussi un capteur de température de la peau, et un autre d’activité électrodermale (mesure de la sudation). Deux des quatre contacteurs métalliques circulaires servent à la recharge de la batterie. Au passage, le chargeur livré est une petite base sur laquelle vient s’aimanter la Basis Peak, qu’il faudra recharger tous les quatre jours environ. Un chiffre moyen pour du tracker d’activité, mais correct pour une montre, notamment si on considère la gestion des notifications et surtout la mesure permanente du rythme cardiaque. A l’intérieur de l’objet, un accéléromètre trois axes complète ce tableau déjà bien fourni.

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Peak Basis

La particularité du système mis au point par Basis, c’est qu’il exploite le panel de capteurs à disposition afin de détecter automatiquement les séances de marche, de course, de vélo, et bien sûr les phases de sommeil. CeBody IQ, comme l’appelle Basis, fait qu’on n’a jamais besoin de lancer quoi que ce soit depuis la montre.

Comme la Basis Peak a été développée avant le rachat par Intel, elle n’intègre pas un SoC Quark mais un ARM Cortex M4, pour la petite histoire. Nous n’avons pas plus de précisions, sinon que la montre utilise le Bluetooth 4.0 pour communiquer avec le smartphone, à des fins de synchronisation, comme de notifications. Signalons enfin que les bracelets sont amovibles : il suffit d’actionner le petit ergot sur ressort à la base de chaque lanière pour les libérer.

Basis Peak attache

Pour résumer, la Basis Peak sait :

  • suivre l’activité quotidienne (rythme cardiaque, nombre de pas, calories) ;
  • mesurer les séances sportives (marche, course, vélo) ;
  • surveiller le sommeil ;
  • proposer une alarme silencieuse par vibration ;
  • relayer les notifications du smartphone.